Douze prétendants déclarés, deux autres fortement pressentis : on n'en finit plus de lister les candidats à la primaire de la droite. Ou plutôt devrait-on dire les pré-candidats. Car, le 21 septembre prochain, la liste officielle que publiera la Haute autorité de la primaire sera bien moins fournie. Cette instance – composée de juristes et qui revendique son indépendance du parti Les Républicains – l'a rappelé ce vendredi matin lors de la présentation du guide électoral du scrutin : pour avoir un bulletin de vote à son nom le 20 novembre (voire le 27, lors du second tour), il y a des conditions à remplir. Et notamment, pour les (nombreux) prétendants issus de LR, une liste de parrainages à fournir.
Concrètement, il faudra justifier le soutien d’au moins 2 500 adhérents du parti et de 250 élus, dont au moins 20 parlementaires. Les noms des 250 étant in fine rendus publics par la Haute autorité, cette étape est la plus compliquée : parrainer signifiera soutenir. Sans compter qu’il n’y a guère qu’environ 400 parlementaires de droite (députés, sénateurs, députés européens de LR, de l’UDI, ou d’autres partis susceptibles de signer la charte de la primaire), et que les poids lourds n’hésiteront pas à brandir bien plus de 20 noms pour faire preuve de leur force.
Parmi cette quasi-quinzaine de candidats, les ambitions sont donc très différentes : certains sont là pour gagner, que ce soit la primaire ou la présidentielle ; d’autres simplement pour se qualifier, et ainsi marquer des points pour l’avenir, tels Manuel Valls ou Arnaud Montebourg lors de la primaire de la gauche en 2011 ; enfin, beaucoup ne sont là que pour passer à la télé, sûrs ou presque de ne jamais passer le 21 septembre.
«Là pour gagner», «Là pour passer à la TV»… Pour vous aider à faire le tri entre ces différents pré-candidats, «Libération» a concocté cette petite application :