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Libération

Europe Hamon en quête de soutiens

publié le 21 mars 2017 à 19h56

Malgré la mort d'un de ses mentors en politique, Henri Emmanuelli (lire page 14-15), l'affaire Le Roux et de nouvelles défections en faveur d'Emmanuel Macron (lire ci-dessous), Benoît Hamon, en déplacement mardi à Bruxelles, s'est évertué à ne pas dévier de son programme : défendre sa «refondation de l'UE» et son «traité démocratique de la zone euro». «Je n'ai pas la faveur de la Commission, je ne l'ignorais pas», a-t-il confié en sortant d'un entretien avec son président, Jean-Claude Juncker. Le soutien des eurodéputés de gauche et l'opposition de la tête conservatrice de la Commission : voilà ce qu'a voulu illustrer Hamon dans la capitale européenne. En déficit de crédit au sein de l'UE, il a déjà été reçu début février au Portugal par le Premier ministre, António Costa, et compte trouver d'autres soutiens la semaine prochaine à Berlin. Il y rencontrera le candidat social-démocrate Martin Schulz, bien placé dans les sondages face à Angela Merkel. Laquelle devrait «normalement» lui accorder un rendez-vous. Comme pour Macron avant lui. L.A. Photo AFP