«J'ai été longtemps dans le doute pour savoir qui serait capable de proposer une alternative crédible au second tour. J'aurais souhaité une unité entre Hamon et Mélenchon et j'étais partagé entre les deux mais le discours de Marseille m'a convaincu. Là, Jean-Luc Mélenchon est allé au cœur d'un problème fondamental pour la France et dans le monde. Je suis un militant pour la paix depuis longtemps et il a été très clair en déclarant : "Je ne veux pas de guerre, ni petite, ni moyenne, ni grande." Il a pris toute la dimension de cette question en la plaçant sur une perspective de long terme. Avec une logique de construction de la paix qui dépend de choix économiques, sociaux, culturels.
«Quand il était venu à Rennes, je ne l’avais pas trouvé à la hauteur sur ces questions. Aujourd’hui, il est dans une dynamique qui tranche avec les propositions de la plupart des candidats en situation de gagner et qui sont tous pour ce qui a échoué - les guerres en Afghanistan, en Libye, en Irak - avec l’augmentation du budget de la Défense ou le doublement de l’arsenal nucléaire comme l’a inscrit Jean-Yves Le Drian dans la loi de programmation militaire.
«J’ai aussi beaucoup aimé le discours de Mélenchon sur les migrants qui sont des victimes et non des coupables. Il s’est clairement opposé à tous les apprentis sorciers qui en font des boucs émissaires, qui poussent à la xénophobie et au racisme comme si l’étranger était la cause de nos difficultés.»