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Libération

Laurent Wauquiez : «A un moment où les lumières des palais ministériels aveuglent les élus de peu de convictions, je veux redire toute ma fidélité à la région Auvergne-Rhône-Alpes.»

publié le 19 mai 2017 à 19h26

Les rumeurs n'en finissaient pas. «Il prépare son départ pour être député», espérait-on du côté des socialistes à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Vendredi, juste avant la limite de dépôt des candidatures, Laurent Wauquiez a annoncé qu'il ne serait pas en première ligne pour la course à la députation. Investi par Les Républicains mais sans jamais l'officialiser, il aura entretenu le suspense jusqu'au bout. Pour autant, il ne compte pas perdre la main sur son territoire après deux mandats. Il inverse donc les rôles avec Isabelle Valentin, sa suppléante du dernier mandat, qui devient candidate à sa place dans la première circonscription de Haute-Loire. La loi sur le non-cumul des mandats l'a forcé à choisir entre un siège au Palais-Bourbon et Auvergne-Rhône-Alpes.

«Lors de la campagne des élections régionales, j'ai indiqué que si j'étais élu, je resterais président de la région. Le respect de la parole donnée est sacré. Il est le ciment de la parole politique», écrit dans un communiqué le numéro 2 de LR, farouchement opposé au ralliement d'élus de son parti au gouvernement d'Edouard Philippe.

Cette semaine encore, Wauquiez inaugurait une nouvelle agence pour accompagner les entreprises, dotée d’un budget de 100 millions d’euros, dont il sera coprésident avec le patron du groupe Michelin. Mais plus d’un an après sa prise de fonction à la région, il est critiqué pour ses nombreux rétropédalages et ses coups médiatiques.