Même sentence pour les écologistes. L’accord électoral signé avec le Parti socialiste, en échange du retrait de leur candidat à la présidentielle, Yannick Jadot, n’aura pas stoppé le calvaire électoral d’Europe Ecologie-les Verts (EE-LV). Avec 4 % des voix selon les premières totalisations du ministère de l’Intérieur, le parti écolo devrait avoir du mal à sauver ses députés.
En 2012, pour la première fois de leur histoire, les écologistes français avaient pu former un groupe parlementaire de 17 députés grâce à leur accord avec le PS. Une partie d'entre eux est passée dans le giron de Macron avant le premier tour de la présidentielle et devrait rempiler sans problème pour un mandat à l'Assemblée. Associés aux socialistes, les étiquetés EE-LV sont à la peine. A l'image de l'ancienne patronne du parti et ex-ministre du Logement Cécile Duflot, éliminée dès le 1er tour dans sa circonscription de Paris. Quant aux communistes, ils obtiennent autour de 3 %. Mais leur implantation dans certains fiefs devrait leur permettre de constituer un groupe avec Jean-Luc Mélenchon.