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«Chez Pol»

Jeunes LR : le candidat battu dépose un recours contre l'élection du proche de Wauquiez

Charles-Henri Alloncle a déposé un recours contre l'élection d'Aurane Reihanian à la présidence des jeunes LR. Il l'accuse de multiples fraudes.
Charles-Henri Alloncle, ancien président des Jeunes avec Sarkozy, en pleine campagne. (Corentin Fohlen/ Divergence)
publié le 22 octobre 2018 à 12h10

L'équipe de Charles-Henri Alloncle a bien déposé un recours auprès de la Haute autorité de Les Républicains contre l'élection du président des jeunes LR. Ce scrutin, qui s'était déroulé les 12 et 13 octobre, a vu l'ancien président des jeunes avec Wauquiez, Aurane Reihanian, l'emporter malgré de gros soupçons de fraudes.

Son malheureux adversaire contre-attaque donc. «On a envoyé samedi un dossier d'une quinzaine de pages accompagné d'une centaine d'autres pages de preuves», détaille l'ancien président des jeunes avec Sarkozy ce lundi, date limite pour déposer un recours. La Haute autorité confirme avoir bien reçu une saisine. Charles-Henri Alloncle assure également avoir relevé «huit infractions au guide électoral», dont l'utilisation des fichiers des adhérents ou la non-publication de la profession de foi de l'équipe de Reihanian. Contacté, ce dernier n'a pas répondu à nos sollicitations.

Le sujet est désormais entre les mains de la Haute autorité, présidée par l'ancien avocat de la Manif pour tous, Henri de Beauregard. «Mais il y a aussi une question politique, ajoute Charles-Henri Alloncle. Est-ce qu'on peut maintenir comme président des jeunes LR quelqu'un qui invite ses soutiens à tricher à l'élection ? Ce n'est pas à la Haute autorité d'en décider.» L'ancien candidat fait référence à une discussion entre Aurane Reihanian et Romain Lefebvre, aujourd'hui chef de la fédération LR de l'Allier, et enregistrée à leur insu. On y entend Aurane Reihanian s'interroger sur le moyen de frauder à l'élection du président des jeunes LR. «On envisageait le cas dans lequel les équipes de Charles-Henri Alloncle pouvaient frauder» s'était défendu à l'époque Aurane Reihanian, déplorant des propos «sortis de leur contexte».

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