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Chez Pol

Grégory Doucet, candidat EE-LV à Lyon : «J'ai l'habitude de crier : "Allez les verts !"»

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Ils sont candidats aux municipales de 2020 mais demeurent méconnus du grand public. «Chez Pol» part à leur rencontre. Aujourd’hui, la tête de liste EE-LV à Lyon, Grégory Doucet.
Grégory Doucet, candidat EE-LV à la mairie de Lyon, fin novembre. (Photo Romain Lafabregue. AFP)
publié le 15 décembre 2019 à 10h00
Bonjour. Qui êtes-vous ? Quels sont vos réseaux ?

Grégory Doucet, 46 ans, père de 3 enfants, engagé dans l'humanitaire depuis 2002. Je travaille pour Handicap international depuis 2009. Et je suis toujours vice-président d'une petite ONG, Planète enfants & développement, très impliquée dans la petite enfance et notamment l'implantation de crèches et d'écoles maternelles au Népal, au Burkina Faso… Mes réseaux sont liés à ce parcours, celui de travailleur humanitaire. J'ai aussi de grands réseaux locaux, dans le VIIIe arrondissement de Lyon.

C’est parce que vous êtes humanitaire que vous avez décidé de vous engager chez EE-LV ?

Le lien n’est pas immédiat. Mais dans l’écologie politique, il y a les mêmes valeurs que celles défendues par l’humanitaire : la solidarité, la justice sociale… C’est l’idéologie la plus englobante : elle traite à la fois de l’environnement, du collectif et de l’individu.

Vous êtes candidat à la mairie de Lyon. Vous pensez sérieusement que quelqu’un avec un maillot vert peut gagner dans la capitale des Gaules ?

J’ai deux fils qui jouent au hand avec un maillot vert, donc j’ai l’habitude de crier : "Allez les verts !" Je ne pense pas que ce soit rédhibitoire.

Puisqu’on parle de foot… Mi-octobre, l’OL a recruté Rudi Garcia comme entraîneur. Et vous, quelle est la pire déception de votre vie ?

Alors ce ne sera pas du football… Ma plus grande déception, c’est l’enchaînement de non prises de décision sur la situation en Syrie et l’effondrement de ce pays. C’est un immense gâchis pour tout le monde et un sujet très préoccupant pour tout humanitaire, un condensé de différents problèmes. J’y suis d’autant plus sensible que ma femme y a fait une mission.

Saucisson brioché, quenelles, tarte aux pralines, cervelle de canuts… On mange bien à Lyon. Si vous étiez un plat, vous seriez quoi ?

Avant de venir m’installer à Lyon en 2009, je ne connaissais pas les cardons. Ma première fois, c’était dans mon Amap, j’ai regardé cette plante avec circonspection. Mais oui, j’aime ça ! Ça a un goût subtil, c’