Menu
Libération
«Chez Pol»

Le gros revirement de Dupont-Aignan sur la primaire

Article réservé aux abonnés
Après avoir pendant des années fustigé ce système, Nicolas Dupont-Aignan souhaite organiser une «grande primaire républicaine et patriote».
Vote de Nicolas Dupont-Aignan à Yerres le 22 avril 2012. (Photo Bertrand Langlois. AFP)
publié le 21 janvier 2020 à 11h40

Y aura-t-il du monde à la fête ? En lançant hier l'idée d'une «grande primaire républicaine et patriote», NDA voulait enthousiasmer les foules façon PNL. Las, Dupont-Aignan ne récolte pour l'instant que les hourras de Florian Philippot. Le reste n'est que silences gênés et oublis polis. A qui la faute ?

Avant de chercher du côté des invités, sans doute faut-il regarder vers l'invitant. Car si le député de l'Essonne fait aujourd'hui la promotion d'une primaire, il oublie avoir été l'un des plus farouches opposants à ce système. En 2015, en prévision de la dernière élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan avait fustigé la primaire de la droite, refusant de participer à ce qu'il désignait alors comme «un dîner de cons» où les candidats allaient «s'entretuer comme des crocodiles dans un marigot puant».

«La primaire, c’est la privatisation du vote»

Un an plus tard, son avis n'avait pas changé, estimant depuis son QG que la primaire était «