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Depuis le McDo de Marseille, Mélenchon remonté «contre le régime autoritaire»

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Au fast-food en lutte de Saint-Barthélémy, le leader de la France insoumise a adressé ses vœux aux Marseillais, entre écologie, municipales et réforme des retraites…
Voeux de Jean-Luc Mélenchon vendredi depuis le McDo de Saint-Barthélémy à Marseille où les salariés sont en lutte depuis deux ans. (Patrick GHERDOUSSI/Photo Patrick Gherdoussi/Divergence pour Libération)
publié le 25 janvier 2020 à 12h36

Des bretzels et des chips dans des boîtes de nuggets sont disposés sur les tables, une bâche siglée France insoumise masque le comptoir, derrière lequel les panneaux des menus burgers sont toujours allumés. C'est au McDo que Jean-Luc Mélenchon a choisi d'adresser ses vœux aux Marseillais. Non, le chef de la France insoumise ne s'est pas converti au fast-food made in US, il a choisi un lieu symbolique de lutte, celle des salariés du McDo Saint-Barthélémy (14e arrondissement), aux prises judiciaires avec un franchisé de la multinationale depuis des mois, en vue de sauver leurs emplois. Pour l'instant en vain.

Avec une petite demi-heure de retard sur ce qu'annonçait sa chaîne Youtube, il sort de derrière le comptoir et commence par un hommage appuyé à ses hôtes du soir, avant une ode à Marseille, «miroir grossissant de notre époque, avec son peuple si divers, si querelleur, si têtu, si magnifique». Toujours sur le local, il enchaîne avec quelques considérations climatiques sur l'état de Méditerranée et la pluie sur les taudis de Marseille dans la même salve, fustigeant les politiques locaux avec qui «c'est le déluge!», et louant la vigueur syndicaliste et citoyenne de Marseille, historiquement «rebelle», comme lui. Sans qu'on parvienne à déterminer si Jean-Luc Mélenchon s'y considère chez lui, usant tantôt du vous et tantôt du nous quand il parle de la ville.

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