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Elu rural cherche successeur aux municipales

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Les nouvelles élections sont un défi pour les communes rurales : beaucoup d'entre elles ne trouvent pas de volontaires pour prendre la suite du maire sortant.
Le 14 janvier 2019, Emmanuel Macron reçoit une délégation de maires ruraux à l'Elysée. (Albert FACELLY/Photo Albert Facelly pour Libération)
par Eloïse Bussy
publié le 6 février 2020 à 15h43

Dombasle-devant-Darney, dans le département des Vosges : 82 habitants et aucun volontaire au poste d'élu municipal. Pourtant, à 73 ans et deux mandats, le maire sortant Alain Grandclerc aimerait bien passer la main. «C'est un village vieillissant et les jeunes ne sont pas vraiment motivés, raconte l'édile dépité. On a déjà du mal à organiser les réunions et les conseils, il faut en permanence s'adapter pour faire des choses.» Pour organiser la vie du village comme pour trouver un successeur, «c'est compliqué». «Nous sommes sept élus au départ mais nous nous sommes très rapidement retrouvés à cinq, car deux conseillers ont arrêté. On a quand même réussi à faire 108 000 euros d'investissement dans le mandat», se félicite celui qui pourrait être contraint à rempiler faute de candidat.

Alors qu'un maire sur deux hésitait à se représenter aux municipales selon une enquête du centre de recherches politiques de Sciences-Po publiée en novembre 2019 (28 % déclaraient vouloir arrêter et 23 % indécis), certaines communes rurales se battent pour trouver un remplaçant volontaire. On est très loin des grandes villes comme Paris, Marseille ou encore Lille où les candidats se b