Depuis le temps que ça couvait, vous pensez bien que la macronie a eu le temps de peaufiner ses éléments de langage pour justifier le recours au 49.3 sur la réforme des retraites, annoncé samedi par Edouard Philippe. Ou pas. Jugez plutôt avec ces trois exemples d’arguments bien nazes fournis par des membres du gouvernement depuis samedi.
Le 49.3, c’est le débat
Du temps où il était chef des députés PS, Bruno Le Roux aimait à dire que le 49.3 «favorise une véritable discussion» (ce qui lui avait valu une nomination au prix de l'humour politique). La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, s'inscrit dans cette glorieuse lignée en expliquant aujourd'hui : «Nous redonnons au Parlement les moyens d'assumer sa fonction éminente de voter la loi.» Sauf que le 49.3 permet justement l'adoption d'un texte… sans débat et sans vote. On a connu meille