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Chez Pol

Top 3 des arguments bien nuls du gouvernement sur le 49.3

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Parmi les éléments de langage de l'exécutif pour justifier l'adoption sans vote de la réforme des retraites à l'Assemblée, on trouve quelques pépites, comme : le 49.3 favorise le débat et le rassemblement.
Sibeth Ndiaye, le 18 mai 2017 à Paris. (Photo Laurent Troude pour Libération)
publié le 2 mars 2020 à 11h56

Depuis le temps que ça couvait, vous pensez bien que la macronie a eu le temps de peaufiner ses éléments de langage pour justifier le recours au 49.3 sur la réforme des retraites, annoncé samedi par Edouard Philippe. Ou pas. Jugez plutôt avec ces trois exemples d’arguments bien nazes fournis par des membres du gouvernement depuis samedi.

Le 49.3, c’est le débat

Du temps où il était chef des députés PS, Bruno Le Roux aimait à dire que le 49.3 «favorise une véritable discussion» (ce qui lui avait valu une nomination au prix de l'humour politique). La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, s'inscrit dans cette glorieuse lignée en expliquant aujourd'hui : «Nous redonnons au Parlement les moyens d'assumer sa fonction éminente de voter la loi.» Sauf que le 49.3 permet justement l'adoption d'un texte… sans débat et sans vote. On a connu meille