En politique, il arrive que l'on change d'avis et même d'alliés. Mais dans ces cas-là, il vaut mieux faire un petit ménage préventif dans ses archives pour éviter tout rappel gênant de la vérité d'hier qui n'est plus celle du jour. Gérard Collomb, qui a dealé jeudi avec LR pour faire barrage à EE-LV (et aux dissidents LREM) aux élections municipales et métropolitaines à Lyon, aurait ainsi peut-être dû supprimer ce tweet datant du 4 septembre 2017 : «Laurent Wauquiez incarne une droite dure, radicale, clivante. Bien loin de l'héritage de Jacques Barrot à qui il a succédé» à l'Assemblée nationale.
C'est donc à cette même «droite dure, radicale, clivante» que vient de s'allier celui qui fut le premier ténor PS à rallier Emmanuel Macron, en se retirant au profit du candidat LR François-Noël Buffet pour la présidence de la métropole, tandis qu'Etienne Blanc laisse, lui, sa place au poulain de Collomb pour la mairie, Yann Cucherat. Laurent Wauquiez ? «[Il] est souvent excessif, et c'est bien pour cette raison qu'il crée un malaise dans sa famille politique», dira le ministre de l'Intérieur Co