Premier couac au sein du nouveau couple exécutif. Une question d'agenda et de précipitation de la part de Jean Castex. Le nouveau Premier ministre a annoncé, vendredi sur TF1, un discours de politique générale autour du 8 juillet, avant d'avancer dimanche dans le JDD un calendrier plutôt «avant la mi-juillet». Sauf qu'en France, le maître des horloges s'appelle Emmanuel Macron et a fait savoir, via l'Elysée, que le chef de l'Etat interviendrait pour le 14 juillet et que son chef de gouvernement n'engagerait sa responsabilité devant l'Assemblée qu'ensuite. En résumé, Castex a parlé trop vite.
Cet épisode rappelle le début du quinquennat Macron. Edouard Philippe n’avait pas parlé trop vite mais avait connu la même confrontation calendaire avec l’Elysée. Et dû attendre que le patron ne prenne la parole pour énoncer sa politique devant les députés.
Sous-marin
Ainsi, le 28 juin 2017, alors que la Constitution dit que c'est le Premier ministre qui détermine la politique de la Nation, Gérard Larcher annonçait qu'Emmanuel Macron avait prévu de s'exprimer devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles pile-poil vingt-quatre heures avant qu'Edouard Philippe ne fasse son discours de politique générale à l'Assemblée. Un court-circuitage en règle du chef du gouvernement exace