15 septembre 2017. L'automne approche mais à Nîmes, l'été travaille encore un peu. La préfecture du Gard est en fête : c'est la feria des vendanges. Toute la jeunesse du coin s'est donné rendez-vous. Gouttes de sangria sur pierres romaines : les rues sont en ébullition et, aux abords des arènes, l'alcool coule à flots. Etudiante à Montpellier, Lucie (1) est venue avec son petit copain et une amie, Emma (1). Encartée à l'UNI, syndicat étudiant de droite, et aux Jeunes LR de l'Hérault, Lucie, 21 ans, a été invitée à la soirée organisée par Aurane Reihanian, le président des «Jeunes avec Wauquiez», rassemblement créé à l'occasion de la campagne pour la présidence du parti Les Républicains. Ce soir-là, outre les vendanges, on fête le lancement de la section gardoise du mouvement. La Noche, bar situé en plein centre historique, a été en partie privatisé pour l'occasion. Une trentaine de jeunes gens s'amusent. On aperçoit Anthony Chaze, référent des Jeunes Républicains du Gard. Et un visage qui, dans les mois à venir, acquerra une petite notoriété : celui, émacié, d'Erik Tegnér. La soirée débute. L'ambiance est bonne. Aurane Reihanian, 24 ans à l'époque, est vêtu comme souvent d'une marinière. Il boit. Il sourit. Il fait des selfies. Dans sa veste jaune, cheveux
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«Toi, je vais te violer» : enquête sur le président des Jeunes LR
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Aurane Reihanian au côté de Laurent Wauquiez pour sa traditionnelle ascension du mont Mézenc, le 13 octobre 2018. (KONRAD K./SIPA/Photo Konrad. SIPA)
par Sylvain Chazot
publié le 28 juillet 2020 à 15h53
(mis à jour le 29 juillet 2020 à 19h03)
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