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LREM

A l'Assemblée, déjà trois candidats à la succession de Gilles Le Gendre

François de Rugy, Christophe Castaner et Aurore Bergé briguent officiellement le poste de président du groupe LREM à l'Assemblée. Verdict le 10 septembre.
Christophe Castaner à l'Assemblée Nationale le 5 novembre. (THOMAS SAMSON/Photo Thomas Samson. AFP)
publié le 2 août 2020 à 12h58

Une jeune députée venant de la droite, un ancien ministre qui fut socialiste et l’ancien président de l’Assemblée issu des rangs écolos. Ils sont désormais trois à briguer la présidence du groupe parlementaire LREM, pour remplacer Gilles Le Gendre qui quitte ses fonctions à la rentrée. Le scrutin est prévu les 9 et 10 septembre, afin de dévoiler le résultat à l’ouverture des journées parlementaires LREM, organisées à Amiens à partir du 10.

Samedi, Aurore Bergé a officialisé sa candidature avec une promesse : défendre un groupe «qui efface ses combats personnels au bénéfice des seuls combats qui vaillent : ceux de notre collectif». Dans une lettre adressée aux députés macronistes, celle qui a soutenu par le passé Sarkozy, Fillon ou Juppé joue cartes sur table : «Vous savez d'où je viens. Mais si j'ai justement choisi de quitter la droite, ce n'est pas pour que les idées de la droite conservatrice l'emportent [mais pour] construire autre chose, d'autres idées, d'autres méthodes.»

Vendredi, c'est Christophe Castaner qui a envoyé un message aux députés LREM pour leur parler de son «envie» de devenir leur président, rejoignant François de Rugy, officiellement candidat depuis une semaine. Remplacé début juillet par Gérald Darmanin, l'ancien ministre de l'Intérieur doit redevenir député des Alpes-de-Haute-Provence cette semaine. Il était l'un des premiers députés socialistes à rejoindre Emmanuel Macron en 2016. Dans sa missive, il explique avoir «envie de renouer pleinement, à vos côtés, à l'Assemblée, avec cet esprit de conquête né pendant la campagne» présidentielle. Alors que la majorité peine à féminiser les postes de direction, Christophe Castaner propose un ticket avec la députée Marie Lebec, qui «serait première vice-présidente».