A son tour, l'Assemblée nationale est de nouveau concernée par le tour de vis sanitaire décidé par le gouvernement face à l'épidémie de Covid-19. Dans un courrier daté de vendredi dernier et que nous nous sommes procuré, les questeurs informent leurs collègues d'un «ajustement des mesures de protection» pour s'adapter aux décisions de l'exécutif, «en particulier le classement de Paris et sa petite couronne en zone d'alerte renforcée». Des décisions prises «en plein accord avec le président de l'Assemblée nationale» (et proche d'Emmanuel Macron) Richard Ferrand, précisent les députés Florian Bachelier, Laurianne Rossi (tous deux LREM) et Eric Ciotti (LR).
Parmi les aménagements décidés : pas de durcissement de la tenue des séances publiques (en hémicycle) mais visioconférence «autant que possible» pour certaines activités des commissions (celles de contrôle de l'action du gouvernement) et recours au télétravail «fortement recommandé» pour les collaborateurs, «en particulier dans les zones de circulation active du virus».
Buvette fermée à 22 heures
«La reprise des visites, colloques et réunions associant des personnes extérieures ainsi que la possibilité pour le public d'assister à la séance en tribunes sont différées au-delà du 1er octobre et jusqu'à nouvel ordre», est-il précisé.
Puis vient ce