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Libération
Portrait

Harrison Ford, toujours Jones

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L’acteur le mieux payé de la planète, 58 ans, raconte ses débuts à Hollywood... comme charpentier.
(Jérôme de Perlinghi)
publié le 13 septembre 2000 à 4h16

Paru en dernière page de «Libération» le 13 septembre 2000.

Son matériel ? Le regard. Le sourire. Le clin d’œil. A utiliser avec un lasso, aussi bien que dans le décor rose bonbon d’un palace de Deauville, un jour de promo. Ça marche depuis plus de vingt ans, et en plus, ça paraît facile. «Je ne suis pas un type compliqué», prévient Harrison Ford.

Pas compliqué, mais déterminé. Un pro qui aime le travail bien fait, les tenons dans les mortaises et les films bien tournés. Un par an, pas plus. Car ce qu’il préfère, c’est bricoler, la charpente, six mois de l’année dans son ranch du Wyoming. Sa «campagne», à quelques milliers de miles de Hollywood, monde dont il doute «qu’il existe vraiment». A Jackson Hole, on oublie le sex-symbol mondial, l’acteur le mieux payé de la planète, dans les sept films les plus rémunérateurs de l’histoire du cinéma. Il a des chevaux, des avions, des motos, tous les numéros de Fine Woodworking («Le beau travail du bois») depuis vingt-quatre ans. Il joue au tennis, son seul sport avec «quelques abdos» tout de même, invite ses amis dans des cabanons qu’il bâtit depuis vingt ans, reçoit dans sa cuisine. Et il est secouriste volontaire, pour changer du boulot. En juillet dernier, juste avant son 58e anniversaire, (pour lequel sa femme, scénariste de Spielberg, lui a offert une Austin Healey), un appel a été lancé à tous les pilotes. Une jeune fille, prise d’un malaise, à trois mille mètres d’altitude dans l’Etat vo

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