Nicolas Canteloup rit de tout et avec tout le monde, il ne se connaît que des amis. Dans sa petite PME du rire (Guignols, Europe 1, Drucker et salles combles en soirée), le client, nourri à ses bonnes barres vitaminées, est roi. Nicolas Canteloup croque à tout-va, toujours gentiment. Marine Le Pen, Nagui, Philippe de Villiers, Virenque, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, l'amuseur n'a que «des bons retours» de ses sujets. Un petit accent du Sud-Ouest, la silhouette athlétique, une vraie gentillesse, le crâne apparent, ce clone de Barthez ne craint pas que l'abus d'imitation nuise à la personnalité. Il est tout le monde à la fois, et lui même en même temps, pas prise de tête, pas pipolisé. Vite debout, au détour de la conversation, il fait volontiers son show. Une mimique de Zidane, une sortie à la Virenque, ou du Aimé Jacquet dans le texte. Il adore «faire» les sportifs.
Un vrai gars de son époque, Nicolas Canteloup. Rien n'est plus sérieux que le plaisir, rien n'est plus ennuyeux que le sérieux. Droite ou gauche ? «Il ne sait plus trop, comme vous et moi», signale le dossier de presse multimédia. Il confie ne s'être jamais «engagé». La politique, il connaît pourtant, levé chaque matin à l'aube pour se glisser dans la peau de l'homme du jour, Villepin ou Sarkozy, qui vient de sortir du studio de Jean-Pierre Elkabbach à Europe 1 (Revue de presque, après le journal de 8 heures). C'est un autre, son auteur, son copain Philippe, qui écri