La veille du rendez-vous, connexion sur son site, là où tout a commencé. Rien que de très normal : quelques photos de phallus envoyées par de pauvres petits bouts de mâles en quête d'estime. Et, à droite de l'écran, le journal de la demoiselle qui s'en fout, s'ennuie et raconte qu'elle vient d'offrir à son corps une bonne purge de quelques jours en vue d'une prochaine séance de photos. Ce n'est que le lendemain que ça fait tilt... Il y a ce regard joueur, ces cheveux noirs et désordre ornés d'une fleur exotique... La purge était pour nous ! (voir photos ci-contre). C'est comme ça avec Jessica Cutler, ça se passe sur le Net. C'est même ainsi que cette jolie fille bien roulée et pragmatique, née d'une mission d'un soldat américain en terre orientale, est devenue une stagiaire de plus sur la liste noire des Etats-Unis. Il y avait eu Monica, venue chatouiller l'incontinence charnelle de Bill jusque dans son Bureau ovale. Chandra Levy, dont on a retrouvé le cadavre dans un parc de Washington et déterré les coucheries. Voici Jessica, tombée dans les filets de la morale d'un pays, où les jeunes filles venues servir le pouvoir s'appellent comme les ouragans.
«Monica ? Ça n'a rien à voir, elle a couché avec le Président. C'est très différent. Je fréquentais des gens de bas niveau à Washington.» C'est vrai. Son délit à elle : treize jours de blog, signé «la Washingtonienne», dévoré par ses copines. Elle y raconte entre autres choses six hommes, jamais nommés, et désig