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Le portrait

Alain Esquerre, porte-parole des victimes de Bétharram : croix d’alerte

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Affaire Notre-Dame de Bétharramdossier
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L’ancien élève de l’établissement catholique béarnais Notre-Dame de Bétharram est le porte-parole des victimes de l’institution épinglée.
Alain Esquerre, le 7 avril 2025, à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques). (Marion Vacca/Libération)
par Lucas Zaï--Gillot et photo Marion Vacca
publié le 18 avril 2025 à 14h00

C’est un habitué des rues de Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques). Quand il se balade autour du sanctuaire, de l’Ehpad et de l’établissement scolaire de la commune nichée au bord du gave de Pau, Alain Esquerre est à la fois chez lui et en territoire ennemi. Lors de notre rencontre dans ces rues, début avril, quelques regards se fixent sur la silhouette élancée de cet homme de 53 ans. Certains sont intrigués, d’autres visiblement irrités. Le Béarnais aux cheveux blancs, regard clair caché derrière des lunettes demi-cerclées, est devenu l’un des visages de l’affaire Bétharram. Collégien externe de 1981 à 1986, créateur du groupe Facebook des victimes de l’institution catholique privée sous contrat, Alain Esquerre a médiatisé les dépôts de plaintes mettant en cause l’ensemble scolaire. Aujourd’hui, près de 200 témoignages font état d’agressions physiques,

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