Ce ne sera pas un autre portrait de femme pressée, comme Alexia Laroche-Joubert les enquille depuis vingt ans. On avait pourtant déjà esquissé un titre («Miss Fonce» ?). Mais la tonique productrice, révélée par les succès du Loft Story et de la Star Ac’, nous l’annonce d’emblée : fini le workaholisme, terminée l’escalade d’organigramme en entreprise. L’ambitieuse fait son apostasie. «Je suis bien là où je suis, avec mon mec, mes filles, mon appartement», lance-t-elle, presque adolescente. A la fenêtre, son longiligne et barbu compagnon Mathieu, propriétaire d’un hôtel de luxe en Croatie, a le scepticisme goguenard. Lui connaît son emploi du temps triplement blindé. On se sent un peu manipulé : c’est nous qui l’avions sollicitée, mais elle a préparé le terrain, en productrice. Les journalistes, ça lui permet d’apprendre des choses sur elle-même, dit-elle. Dans son 140 m2 de l’hypercentre parisien, à deux pas du Louvre, elle a même prévu des madeleines.
Samedi soir, elle sera à la manœuvre de ce barnum populaire qu’est Miss France, concours de beauté sacré pour les unes, complètement désuet pour les autres, ramené dans son giron l’an passé. Non sans fracas : une confére