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Libération
Série «cul de foudre» (2/9)

Alix Graccus, toujours bien gaulé

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Plan cul bondage avec le héros gallo-romain dessiné par Jacques Martin.
En fait, tu t’es radicalisé, critique d’un Jupiter aux penchants césaristes et adepte des guerres fratricides. (Jonathan Blezard/Liberation)
publié le 1er août 2024 à 15h00

Ils nous ont plu, fait fantasmer, voire carrément excité. Libération a décidé de passer à l’acte, et de coucher sur papier une aventure d’une nuit, ou plus si affinités, avec ces personnages imaginaires.

Tu es intemporel. C’est ouf. Tu gardes des traits juvéniles et affiches les mêmes boucles blondes, qui garnissent un mulet insolent, éternel twink à l’aube de tes 40 ans. On dit pourtant que «l’intrépide» est né en 1948, inspiré du péplum littéraire Ben-Hur, dans le Journal de Tintin. A moins que ce ne soit au dernier siècle avant notre ère, en Syrie, mais d’ascendance gauloise. Disons, Daddy Alix Graccus, que tu as appris de tes congénères du XXIe : passé la trentaine, l’âge indiqué sur Grindr ne fait pas vraiment foi. C’est sur l’application de drague entre hommes qu’on a vu réapparaître ton torse glabre dessiné à la manière antique – la salle de sport, ça te connaît. Tu as fait le premier pas en envoyant un émoji en forme de petite flamme, dans le jargon on dit un «tap», suivi de quelques insanités accompagnées de photos onaniques, et nous voilà à bavarder sur ton canapé modulaire orange dans ton deux-pièces du Faubourg-Saint-Martin (Xe arrondissement), que tu sous-loues à l’occasion, quand tu pars en goguettes festives à Madrid, à Londr