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Libération
Le portrait

Charles Berberian, bilans et Liban

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L’auteur prolifique de BD se met à nouveau en scène dans son dernier album, où il revient sur son enfance passée à Beyrouth dans les années 70.
Charles Berberian à Paris, le 19 janvier. (Remy Artiges/Remy Artiges)
par Fabrice Drouzy et Photo Rémy Artiges
publié le 18 mars 2024 à 15h25

Un atelier d’artiste tel qu’on l’imagine, un froid matin de janvier. Minuscule, biscornu dans le XIXe arrondissement de Paris. Bibliothèques croulant sous les BD et les livres, photos et dessins aux murs, des figurines de Batman (héros de l’une de ses BD), deux bureaux où s’empilent pêle-mêle feuilles, pinceaux et ordis. Des disques, une minicuisine débordant de bouteilles, deux guitares accrochées à un portant. Et ce regard doux de myope, semblable à sa caricature quand il se met en scène dans ses albums. Le nombre de ceux-ci se monte à une cinquantaine en quarante ans de carrière, dont un grand nombre réalisé avec Philippe Dupuy, duo récompensé par le grand prix de la ville d’Angoulême en 2008, et des collaborations dans tous les grands magazines de BD – l’Echo des savanes, Fluide glacial, Métal hurlant, (A suivre).

Dans son dernier recueil, Une éducation orientale (Casterman), c’est à