Christophe Dechavanne ouvre la porte. Il sautille. Ne sait pas trop où s’installer. Derrière son bureau, sur le petit ou le grand canapé ? Hésitation. Il prend une cigarette, se pose sur le grand canapé. Il cherche du feu pour allumer sa clope. On s’installe sur le petit canapé face au tourbillon. On l’observe sans broncher. Il ne trouve plus son briquet ; il demande à son assistante mais elle ne l’entend pas. Se lève et propose un café. Sur les murs, des souvenirs du passé. Des photos de lui à l’époque de Ciel mon mardi ! une émission culte du siècle dernier. Il met la machine à café en route. Interroge : «Vous voulez dire quoi dans votre portrait ?» On ne sait pas vraiment. Nous sommes dans sa boîte de production, devenue petite après les succès du passé, à Paris, pour causer de son retour sur les écrans. Il le doit à Léa Salamé. Celle qui a repris les commandes du talk-show du samedi soir sur France 2, Quelle époque ! l’a choisi pour l’épauler. «C’était inattendu, je commençais à me mettre dans la tronche que la télé, c’était terminé», dit-il en servant le café.
Il revient sur le canapé. Sa cigarette est toujours éteinte. Il souffle. Le calme revient. Pas besoin