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Le portrait

Cindy Leoni, la Seine et elle

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JO Paris 2024dossier
Le fleuve n’a plus de secret pour l’ex-présidente de SOS Racisme, désormais sous-préfète chargée de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Cindy Leoni, à Paris, le 19 juillet 2024. (Florence Brochoire/Libération)
publié le 24 juillet 2024 à 15h00

On l’avait croisée après les attentats de 2015, où elle s’employait, avec quelques autres, à faire en sorte que «l’Etat tienne, et les terroristes ne réussissent pas dans leur entreprise de fracturation du pays» : on la retrouve près de dix ans plus tard, sous-préfète chargée de la cérémonie d’ouverture auprès du préfet d’Ile-de-France, Marc Guillaume. Aucun rapport ? Au contraire, Cindy Leoni, 41 ans le 3 août, voit dans cette fête inaugurale une forme de réponse au terrorisme. Pour elle, la question reste la même : «Comment on tient, comment on répond et comment on engage ce rapport de forces entre l’obscurantisme et la lumière.»

Ombre et lumière, c’est le décor du Fumoir, le resto sélect où on lui a donné rendez-vous, pas loin de la Seine pour que la photographe de Libé, puisse varier les vues. Le rendez-vous a été calé, décalé, recalé : on est à une semaine du grand jour, qu’elle attend avec un mélange d’impatience et de regret que la «grande aventure» se termine déjà, comme si elle anticipait le soufflé qui retombe et le vide qui s’en suit. Pourtant, lorsqu’on pénètre dans la salle baignée de lumière, elle est déjà là, calée au fond d’un fauteuil, rayonnante. Vêtue de noir, comme sur le portrait que Libé avait fait d’elle en 2012 – elle venait alors d’être élue présidente de SOS Racisme.

On vient aux nouvelles de la Seine, que

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