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Le portrait

Clémence Bectarte, trime contre l’inhumanité

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De Gaza à la Syrie d’Al-Assad, l’avocate de la Fédération internationale pour les droits humains lutte sans relâche contre les exactions et les crimes de guerre.

Clémence Bectarte, à Paris, en 2024. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
Publié le 01/09/2025 à 15h34

Faut-il être candide pour défendre aujourd’hui le droit international ? Faut-il être naïf pour réaffirmer que tous les Etats, quels qu’ils soient, occidentaux ou non, riches ou non, sont redevables des mêmes lois, sans distinction de leur puissance ou de leurs alliances ? «Absolument pas, répond l’avocate Clémence Bectarte. C’est peut-être ce que l’on veut nous faire croire, que seuls les rapports de force comptent, mais le droit international est notre salut. Le postulat que tous les Etats doivent être égaux reste toujours valable, et ce droit doit être revendiqué.»

Depuis plus de quinze ans, Clémence Bectarte représente la Fédération internationale des droits humains (FIDH) et défend ceux qui n’ont, a priori, aucune chance de gagner. Une famille syrienne qui cherche ses disparus dans les prisons du régime de Bachar al-Assad, des femmes violées en République centrafricaine, des Yézidies réduites en esclavage par l’Etat islamique en Syrie, des Palestiniens de Gaza tués par des soldats israéliens,

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