De quoi peut-on encore rêver, quand on a tutoyé les étoiles à seulement 21 ans? L’histoire de Daisy Ridley est celle d’une comète, propulsée à la vitesse de l’éclair dans la galaxie des poids lourds. En 2014, la jeune comédienne enchaîne les petits rôles dans des séries télévisées outre-Manche pour tenter de se faire une place dans le métier. En parallèle, pour gagner sa vie, elle multiplie les petits boulots. Au point qu’il lui faut prendre un temps pour tous se les remémorer. Fixant la bourrasque de vent dehors, elle égrène : serveuse dans des pubs, hôtesse dans l’événementiel, chargée du pliage dans une boutique Abercrombie and Fitch… Avec malice : «J’ai même été un elfe dans un centre commercial qui organisait des chasses au trésor pour les enfants ! Mais, ensuite, j’ai été promue princesse.» Et puis la jeune inconnue du grand public, aux faux airs de Keira Knightley, est choisie pour incarner, en 2015, Rey dans Star Wars épisode VII : le réveil de la force, aux côtés de Harrison Ford et d’Adam Driver.
En une dizaine de jours, l’opus de la célèbre saga bat des records, et devient le film le plus rapide de l’histoire à franchir le milliard de dollars de recettes, lançant la carrière de la jeune femme. «C’étaient d’incroyables débuts.» Pas question pour autant de se reposer sur ses lauriers : «J’ai toujou