Bien qu’il ait arrêté sa carrière de footballeur pro depuis plus d’une décennie, Daniel Lifshitz a gardé la silhouette du gardien de buts. Longiligne, plus de 1,85 mètre sous la toise, il semble encore prêt à bondir pour stopper un ballon parti en direction de la lucarne. Son look a cependant changé. Pas question de porter le maillot d’un club. Depuis bientôt deux ans, il est la plupart du temps vêtu d’un tee-shirt et d’une casquette à l’effigie des otages israéliens retenus à Gaza. Au lendemain des annonces de Donald Trump pour un plan de paix, il oscille entre joie et inquiétude : «Je suis content qu’il y ait une résolution et un cadre pour que tous les otages rentrent à la maison et en même temps je suis prudent. Nous devons attendre la réaction du Hamas. Il semble qu’il n’ait pas le choix, mais c’est une organisation terroriste qui a tué et violé. Ma crainte est qu’il décide de demeurer reclus.»
Le portrait 
Daniel Lifshitz, gardien de la cause
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L’ancien goal du Maccabi Tel-Aviv, petit-fils d’un couple enlevé le 7 Octobre, parcourt le monde pour faire avancer la libération des otages.
Daniel Lifshitz au siège du Forum des familles d'otages et de disparus dans le centre de Tel Aviv, le 11 septembre 2025.  (Jonas Opperskalski/Libération)
Publié le 01/10/2025 à 17h04
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