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Libération
Série : «Dans l’ombre des célèbres» (1/6)

Danielle Gain, c’est pas que du cinéma

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Cette agente d’acteurs, qui a inspiré l’un des personnages de la série «Dix pour cent», veille avec gouaille sur le cinéma français, jamais dupe de cet univers pailleté.
Danielle Gain, à Paris, le 5 juillet 2024. (Emma Burlet/Libération)
publié le 11 août 2024 à 15h04

Leur métier les a amenés à côtoyer et à épauler des célébrités, françaises ou internationales. Libération a souhaité mettre en lumière ces inconnus du grand public à qui la discrétion ne pèse pas.

A son auriculaire gauche, une bague, sorte de chevalière en or vieilli. Dix fois perdue. Toujours retrouvée. Elle lui a été offerte par le comédien et réalisateur Jean-Pierre Sentier. Elle réajuste parfois sa veste légère, anthracite. Le vêtement traîne dans son dressing depuis des années et porte le souvenir d’une remarque de Bernard Giraudeau qui trouvait qu’elle lui seyait bien. Danielle Gain conserve sur elle une partie de ses souvenirs amassés après plus de cinquante ans passés dans l’ombre du cinéma français. De sa voix rauque, la môme parisienne née en 1945, connue pour sa gouaille, conte une carrière d’attachée de presse et d’agente, nourrie de films, de rencontres et de champagne. Et nous, on imagine sa vie en longs métrages…

L’autre. «Un coup de foudre amical» un jour de 1976. La relation avec Bernard Giraudeau pourrait se résumer à cette formule. C’est bien plus que cela. Elle, la fille unique, a sans doute trouvé un frère. De cette longue relation, elle évoque avec émotion l’avant-première de l’Autre en 1991, réalisé par Giraudeau, l’histoire d’un homme qui tente tout pour en sauver un autre, enseveli dans les d

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