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Le portrait

Emma Rafowicz, la rose devant

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Passionnée d’art et d’histoire, la très ambitieuse présidente des Jeunes Socialistes espère conquérir la fédération PS de Paris.

Emma Rafowicz, à Paris, le 7 février. (Chloé Sharrock/MYOP)
Publié le 14/02/2023 à 17h48, mis à jour le 15/02/2023 à 18h10

Une heure et quart qu’on guette la moindre silhouette entrer dans ce bistrot place de l’Opéra, un chocolat – qui n’a plus de chaud que le nom – à la main. La voilà enfin qui arrive. Elle s’excuse, rappelle qu’on est en période de grève, que les métros circulent «au ralenti» et qu’elle a fait comme elle a pu. Cheveux lâchés, un brin essoufflée, Emma Rafowicz ne perd pas de temps. D’un ton assuré, elle déroule son discours façon mitraillette. On comprend que la nuit a été courte. Elle s’est démenée toute la soirée pour convaincre ses camarades, réunis en AG, de l’élire première secrétaire fédérale du Parti socialiste à Paris. Le vote a lieu le 16 février, et sa concurrente, l’opiniâtre Lamia El Aaraje, ne lui fait aucun cadeau. Devenir numéro 1 lui permettrait d’avoir quelques cartes en main pour les prochaines échéances électorales, municipales notamment.

Le combat semble taillé sur mesure pour cette fada de politique qui a sa carte au parti depuis l’âge de 16 ans. Mais, cette fois, Emma Rafowicz craint de devoir y laisser quelques plumes. «C’est David contre Goliath», résume-t-elle. Tous les grands fauves

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