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Libération
Le portrait

Emmanuelle Galichet, clarté nucléaire

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L’enseignante-chercheuse en sciences et technologies nucléaires s’est révélée sur BFM, à l’occasion de la guerre Israël-Iran, avec sa pédagogie lumineuse.
Emmanuelle Galichet, à Paris, le 26 juin 2025. (Marguerite Bornhauser/Libération)
par Mickaël Frison et photo Marguerite Bornhauser
publié le 9 juillet 2025 à 15h18

Tout commence par un pari. Le 16 juin dernier, après le début de ce qui s’appelle maintenant «la guerre des douze jours» entre Israël et l’Iran, quelqu’un crève l’écran sur BFM TV. Au cours de la soirée spéciale du canal 13 de la TNT, au milieu des experts grisonnants un brin sûrs d’eux, une invitée surprend : Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheuse en sciences et technologies nucléaires. Elle est là pour expliquer ce qu’il y a à savoir sur l’enrichissement de l’uranium par Téhéran. Uranium-235, uranium-238, fission, réactions en chaîne… Pour décrire le fonctionnement des installations visées par Israël et les Américains, elle emploie une image simple : celle de la centrifugeuse pour le jus d’orange le matin. Bingo. L’œil de Maxime Switek, le présentateur, brille. Expliquer l’actualité simplement, avec des images concrètes, sur un sujet aussi complexe, c’est le péché mignon des chaînes info. Devant la télé, sur le canapé, l’auteur de ces lignes dit à son compagnon : «Elle, tu vas voir, ils vont l’inviter tous les jours.» Pari gagné. BFM TV, le lendemain : Emmanuelle Galichet.