«J’arrive. Je vis. Je pars.» Fauve Hautot est en perpétuel mouvement. Elle aime «la pulsation». Et ce n’est pas seulement son corps qui danse, son être entier vibre. Esprit et enveloppe intimement liés. Lorsque nous la rencontrons autour d’un café à Malakoff (Hauts-de-Seine), dans les studios d’entraînement de l’émission qu’elle connaît par cœur, le regard est doux, le ton est posé et les mots sont pesés. La chanson Take Your Time (Do It Right) de SOS Band berce le début de l’échange, sur laquelle elle esquisse quelques ondulations d’épaules. «Juste.» Le terme revient en boucle. La danseuse chemine et pressent un changement de cycle dans sa carrière. Bien loin de l’image «tout feu, tout flamme à la Catwoman» qu’on lui accole depuis les débuts de Danse avec les stars, en février 2011. Parmi les célébrités avec lesquelles elle a dansé (et remporté l’émission), les chanteurs Emmanuel Moire, Tayc et le sportif Sami El Gueddari. Cette année, elle transmet son art à Billy Crawford.
Fauve Hautot a grandi à la campagne dans un petit village de Normandie, entourée d’animaux et d’une famille à la sensibilité artistique assumée. Une grand-mère professeure de majorettes, une mère qui donne des cours de danse, un père comptable. Ses parents