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Le portrait

Jacques Maire, hisser pavillon

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L’ex-député macroniste, fils d’Edmond, figure historique de la CFDT, est chargé du pavillon français pour l’Exposition universelle d’Osaka en 2025.
Jacques Maire à Paris, le 8 décembre 2023. (Camille McOuat/Libération)
publié le 23 janvier 2024 à 15h28

Dans un grand salon du Quai d’Orsay dont il connaît depuis longtemps les dorures et les lustres, devant une audience fournie et hétéroclite, Jacques Maire lève le voile sur le pavillon français de la prochaine Exposition universelle au Japon. Son architecture, son fil rouge, «l’hymne à l’amour», et son budget, environ 55 millions d’euros. Quelque 30 millions de visiteurs sont attendus dans la baie d’Osaka pour l’Expo 2025, celle pour laquelle Paris avait un temps préparé sa candidature.

Le diplomate détaché retrouve pour cette occasion la maison qu’il a choisie à la sortie de l’ENA, mais cette fois en tant que président de la Compagnie française des expositions (Cofrex). Il dirige depuis près d’un an cette société à capitaux publics chargée, entre autres, de trouver des entreprises prêtes à cofinancer le pavillon aux côtés de l’Etat. Le poste, un mandat de quatre ans rémunéré 9 200 euros net par mois, condense quelques-unes de ses vies passées, la direction de société (il a travaillé dix ans chez Axa), et la diplomatie économique. Emmanuel Macron l’y a nommé après la fin de son mandat de député des Hauts-de-Seine.

Jacques Maire n’est pas de la cohorte des macronistes battus en 2022. Et pour cause, le parti présidentiel ne l’avait pas réinvesti. Il lui avait préféré Prisca Thevenot, dé

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