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Libération
Le portrait

Jean-Luc Reichmann, attention à la marge

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L’animateur de jeux télé sur TF1 et comédien prône le droit à la différence et la lutte contre l’intolérance.
Jean-Luc Reichmann à Boulogne-Billancourt le 7 juillet 2023. (Iorgis Matyassy/Libération)
publié le 9 février 2024 à 15h13

«C’est ma voix qui m’a ouvert la voie.» Cheveux poivre et sel, coiffé à la Louis Bertignac, chemise noire en coton, jean troué, Converse et casque de moto à la main, l’animateur de 63 ans nous attend dans un café de Neuilly-sur-Seine. «Mes repères, ce sont toujours les bistrots, il s’y passe plein de trucs.» Sourire aux lèvres et voix rauque, il sort son smartphone, fier de nous montrer les audiences des 12 coups de midi, le jeu qui cartonne depuis 2010 à l’heure du déjeuner sur TF1, deux millions de téléspectateurs en moyenne avec des pics à quatre millions. Pour les douze ans de l’émission, la chaîne lui a même consacré un documentaire, diffusé en prime time l’été dernier. «C’est une famille que j’ai formée. J’ai toujours essayé de créer ou de recréer des familles, dit-il. Sophie qui s’occupe des sons est là depuis le début et Zette, qui fait la voix off, je l’ai rencontrée à mes débuts à Paris sur Fun Radio où je faisais les voix pub.»

Jean-Luc Reichmann est aussi comédien. Il joue en ce moment un ex-taulard dans le Bracelet, une pièce d’Isabelle Mergault. «J’ai commencé comme acteur avant d’être animateur. La vie est une grande fête foraine, alors autant essayer tous les manèges.» Depuis dix ans, il incarne aussi un commandant de police, le rôle principal dans Léo Matteï, brigade des mineurs, sur TF1, toujour

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