A sa place, on oscillerait entre le trente-sixième dessous, la crise d’urticaire et la tentation de prendre le maquis. Julia Faure est codirigeante d’une marque de vêtements écoresponsable, Loom, et activiste anti fast fashion, coprésidente de l’organisation patronale Mouvement Impact France et présidente du collectif d’acteurs du textile En mode climat. Autant dire Don Quichotte et Sisyphe réunis… Même à domicile, censément berceau et bastion de la mode, c’est la bérézina. L’an dernier, le mastodonte chinois Shein est devenu la marque d’habillement préférée des Français, l’Hexagone importe toujours plus la fringue jetable à deux balles fabriquée à l’autre bout du monde dans des conditions néo-esclavagistes, tout en flippant de la potentielle apocalypse climatique, on marche sur la tête. Et les politiques jouent les pompiers en retard. En France, le Sénat examinera du 2 au 10 juin la proposition de loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile :
Le portrait
Julia Faure, prête à en découdre
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Solide, incisive, cette codirigeante d’une marque de vêtements écoresponsable se double d’une activiste contre la fast fashion.
Julia Faure à Paris, le 7 mai 2025. (Romy Alizée/Libération)
Publié le 16/05/2025 à 16h14
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