Pour croiser Laurène Lévy, il y a deux solutions. La première : ouvrir TikTok sur votre téléphone et faire défiler les vidéos. Un influenceur qui danse, une reprise de Michael Jackson en miaulements de chats, un live où un utilisateur quelconque écrit votre nom dans du sable et enfin, avec un peu de chance : une vidéo de @laulevy. Avec 350 000 abonnés et des posts qui oscillent entre 100 000 et 2 millions de vues, cette créatrice de contenu spécialisée dans le bien-être au travail bénéficie des faveurs de l’algorithme. Seconde solution : proposer un portrait dans Libé, la rencontrer autour d’une limonade dans un café du XIe arrondissement de Paris. On ne va pas se raconter d’histoire : évoquer le drama en cours autour de Body Minute a suscité un supplément de curiosité de notre part. Mais il en va des portraits comme des clientes qui se présentent sans rendez-vous dans les instituts bleu et rose. Va falloir patienter un peu.
Laurène Lévy, 29 ans, n’a rien du cliché de la «tiktokeuse». D’ailleurs, elle n’emploie pas le mot, pas plus que «influenceuse» : elle ne danse pas, elle n’est pas invitée aux défilés de mode, elle n’a pas grand-chose à nous vendre, sinon quelques bons conseils pour appréhender la vie professionnelle, surtout à destination de la «Gen Z», les 16-25 ans. La thématique s’est imposée après un premier contenu qui a attiré l’attention : alors qu’elle bossait dans une agence de pub après des études de communication à l’Iscom, elle raconte en vidéo son exp