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Le portrait

Major Mouvement, on va bouger, bouger 

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Le kinésithérapeute, à travers ses conseils pédagogiques, incite son million d’abonnés sur les réseaux sociaux à lutter contre la sédentarité.
Grégoire Gibault alias Major Mouvement à Paris, le 13 septembre 2024. (Martin Colombet/Libération)
publié le 2 octobre 2024 à 15h00

Major Mouvement habite son corps. Le kinésithérapeute de 37 ans parle avec les mains, et maîtrise tout un répertoire de positions acrobatiques. Là, devant nous, il se tient en équilibre sur une petite chaise d’écolier, une jambe repliée, l’autre tendue dans le vide – un «pistol squat», pour les initiés – avant de s’envoler dans une «pompe sautée», devant l’objectif du photographe de Libé. A son million d’abonnés sur les réseaux sociaux, Grégoire Gibault distille ses conseils dans des pastilles pédago, mais pas pontifiantes, une sorte de C’est pas sorcier de la kiné pensé pour YouTube et Instagram. Air jovial et blagues potaches, le trentenaire se met en scène dans des exercices faciles à reproduire pour apaiser lumbago, sciatique ou tendinite, de préférence en ayant préalablement omis d’enfiler un tee-shirt. C’est bien tout habillé qu’on le retrouve, pantalon à pinces tenu par son habituelle paire de bretelles, laissées généralement au placard dans le civil.

Il a fixé le rendez-vous dans la boutique parisienne de son oncle, là où il traînait ado, une caverne d’Ali Baba où se côtoient figurines Goldorak, masques de lucha libre et vierges Marie fluo. Le kiné est en pleine promo de son dernier livre – les deux premiers se sont écoulés à 300 000 exemplaires –, présenté comme le «guide ultime pour bien vieillir». Pas de recette miracle, la méthode est on ne peut plus basique : bouger (beaucoup), dormir (longtemps) et (bien) manger. Major Mouvement est f

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