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Le portrait

Marion Bartoli, raquette de soi

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Onze ans après sa retraite des courts de tennis, l’ancienne vainqueure de Wimbledon s’épanouit à Dubaï, anime une émission de radio sur RMC et sort un livre sur son régime alimentaire.
Marion Bartoli, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 7 octobre 2024. (Florence Brochoire/Libération)
par Samuel Ravier-Regnat et photo Florence Brochoire
publié le 6 novembre 2024 à 15h05

Marion Bartoli est d’humeur enjouée. On lui demande comment ça va, le corps et l’esprit, et elle éclate de rire, surprise. «Extrêmement bien, tout va très bien.» Son mari, sa fille, Kamilya, 4 ans ou presque, les voyages aux quatre coins du monde pour commenter les tournois du Grand Chelem, l’appartement avec vue sur la mer au 28e étage d’un gratte-ciel à Dubaï, où elle s’est installée il y a dix ans pour le soleil, la plage et cette impression d’être «perpétuellement en vacances» malgré la multitude de ses engagements professionnels, elle adore. «Je ne pourrais pas rêver mieux comme vie actuellement», dit en souriant l’ancienne championne de tennis, rencontrée début octobre dans le salon d’un hôtel quatre étoiles en banlieue de Paris.

On est contents de l’entendre parler ainsi, parce qu’elle a connu des périodes autrement difficiles, Marion Bartoli, depuis son triomphe à Wimbledon en 2013. Des années de galère et une chute brutale, à peine conquis le titre sur gazon le plus prestigieux au monde. L’athlète, à l’époque, était au sommet de sa gloire, troisième Française seulement à remporter un tournoi du Grand Chelem dans l’ère moderne, après Mary Pierce et Amélie Mauresmo – et il n’y a toujours pas de quatrième. A peine un mois plus tard,

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