«Quel serait votre angle à part “Schiappa c’est une vilaine macroniste et on la déteste” ? :)» On ne se sentait pas si caricatural en écrivant à Marlène Schiappa pour lui proposer ce portrait, plus d’une année après son éjection du gouvernement Borne. La voir revenir comme chroniqueuse sur BFM TV et RMC avait titillé notre curiosité à la rentrée. «Je me permets de vous dire que mon actu c’est le lancement du “Next Women 40” avec mon réseau Actives», nous corrige l’ex-ministre, saisissant l’occasion de faire la promo de sa nouvelle «ONG» dont l’ambition est de «sélectionner les futures patronnes du CAC 40» parmi 500 candidatures. Les lauréates seront annoncées à la fin octobre et bénéficieront d’un accompagnement pour doper leur progression professionnelle. Et Schiappa de nous donner rendez-vous au Plaza Athénée, à deux pas de son bureau, en plein triangle d’or du VIIIe arrondissement. Un palace pour rencontrer un «humble journaliste de Libération», s’autocaricature-t-on en réponse, vraiment ? «On peut aller dans un bar à chicha pour faire genre si vous préférez.» Et nous voilà avachi dans un luxueux canapé, parfum d’ambiance entêtant et joueur de harpe en fond sonore, à guetter son arrivée. Elle fait son entrée avec un bon quart d’heure de retard et gl
Le portrait
Marlène Schiappa, com en (CAC) 40
Article réservé aux abonnés
Marlène Schiappa, à Paris, le 2 octobre 2024. (Jérôme Bonnet/Libération)
publié le 11 octobre 2024 à 15h00
Dans la même rubrique