On le retrouve en plein cœur de la Petite Camargue. Michaël Delafosse se balade au milieu des invités dans le domaine immense de la famille Nicollin qui organise une réception – comme tous les mois de septembre – avec les sponsors et les partenaires du club de football de Montpellier. Le maire socialiste est à la cool. On le suit après un petit signe de la main : il fait les présentations avec le président, Laurent Nicollin, et nous tire par la manche en direction du capitaine de l’équipe, Téji Savanier. Une figure de la ville. Le milieu de terrain a une particularité : il continue de vivre à la cité Gély, au milieu de la communauté gitane. Ils se connaissent un peu. Chacun parle à sa manière. Le politique : «Téji est un exemple, il a réussi sans oublier sa ville et son quartier. Nous souhaitons travailler avec lui.» Le capitaine ne demande pas grand-chose : un petit terrain de football dans la cité. «Les petits, au quartier, ils sont obligés de jouer au foot dans le parking sous-terrain. C’est très dangereux : la dernière fois je
Le portrait
Michaël Delafosse, un Hérault pas ordinaire
Article réservé aux abonnés
Michaël Delafosse, au musée Fabre, à Montpellier, le 30 septembre 2022. (Sandra Mehl/Vu pour Libération)
publié le 13 octobre 2022 à 17h55
Dans la même rubrique