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Libération
Série «cul de foudre» (3/9)

«Mulholland Drive», un soir de brune

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Rétroprojection dans le film de David Lynch, aux pieds de Rita, la Latine amnésique, incarnée par Laura Harring.
(Jonathan Blezard/Liberation)
publié le 2 août 2024 à 16h29

Ils nous ont plu, fait fantasmer, voire carrément excité. «Libération» a décidé de passer à l’acte, et de coucher sur papier une aventure d’une nuit, ou plus si affinités, avec ces personnages imaginaires.

Nous l’avons cherchée en vain des années durant, guettant le moindre film américain, la moindre série Z diffusée au cœur de la nuit. Impossible de retrouver sa trace. S’appelait-elle même «Laura Harring» ? En réalité, elle se présentait sous différents noms au gré des tournages : Laura Herring, Laura Elena Harring, ou Laura Martinez Harring. Comble de l’ironie pour celle que nous avons découverte comme «la femme sans nom» ou «the girl» dans Mulholland Drive, ce thriller de 2001 de David Lynch dont les images continuent à nous hanter : flashs de lumière dans la nuit noire, musique hypnotique, rythme saccadé, et ce mot chuchoté en boucle d’une voix d’outre-tombe «silen… cio». Ces deux comédiennes surtout, la brune (Rita-Laura Harring) et la blonde (Diane-Naomie Watts), obsédantes, corps entremêlés sur le canapé : oui, bien plus que la satire de cette obsession de la réussi

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