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Le portrait

Nathalie Saint-Cricq, franc-jeu

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Membre de la famille Duhamel, la journaliste télé au caractère bien trempé ne se laisse pas déstabiliser par les accusations de connivence et de macronisme lancées par LFI.

Nathalie Saint-Cricq, à Paris, le 22 mars 2024. (Fanny de Gouville/Modds pour Libération)
Publié le 03/04/2024 à 16h05

A l’antenne, elle est mordante. Physiquement, elle ne vacille pas, mais par la parole, elle balance et balaie la poussière. En raison de ces qualités, sa discrétion lors du débat entre Macron et Le Pen avant le second tour de la présidentielle de 2017 avait été moquée. Alors que voulez-vous, qu’elle se taise ou qu’elle l’ouvre ? C’est le sort d’une excellente journaliste de provoquer une myriade de fantasmes. Nathalie Saint-Cricq serait très riche, terriblement macroniste et peut-être d’autres choses encore. Epouse de Patrice Duhamel, ancien directeur général de France Télévisions, belle-sœur d’Alain Duhamel et mère du journaliste de BFM TV Benjamin Duhamel, elle concentrerait entre ses mains l’information des citoyens.

En février, LFI a lancé une campagne pour soi-disant inciter ses sympathisants à s’inscrire sur les listes électorales en vue des européennes. Nathalie Saint-Cricq (mais aussi Bernard Arnault, Christophe Barbier, et Patrick Pouyanné, patron de Total), était ciblée. A côté de sa photo, ce slogan : «Nathalie Saint-Cricq vote,

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