La date est entourée de paillettes dans les agendas. Ce vendredi 31 mai, des centaines de milliers de fidèles ou de néoconvertis auront les yeux rivés sur leur écran pour le coup d’envoi de la nouvelle saison de Drag Race France, la déclinaison hexagonale du show américain culte de RuPaul. Pour la troisième année consécutive, c’est Nicky Doll qui officie en tant que maîtresse de cérémonie de cette compétition de drag-queens, diffusée sur France 2. Succès surprise à son lancement en 2022, le télécrochet a initié, au-delà de son cœur de cible LGBT, bon nombre d’hétéros pas forcément portés sur le sequin à cet art de l’extravagance. «On avait besoin d’avoir notre propre show, nos JO queers, faits par la communauté mais pas uniquement pour la communauté», défend la drag-queen franco-américaine depuis le fauteuil d’une suite de son hôtel parisien, où on la rencontre à quelques jours de la diffusion. Elle se présente d’abord à nous en civil : Karl Sanchez, 33 ans, casquette, hoodie noir, sneakers, style passe-partout, pas un faux cil à l’horizon. Volubile mais posé, et un peu jet-lagué. Ce n’est qu’en fin de journée, pour la séanc
Le portrait
Nicky Doll, reine de bonté
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LGBT +dossier
Nicky Doll à Paris, le 21 mai. (Emma Burlet/Libération)
publié le 29 mai 2024 à 16h39
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