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Le portrait

Nikola Karabatic, expert de famille

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Rencontre avec le légendaire handballeur qui évoque son goût pour le débat, son refus des nationalismes, sa foi en la nature et la montre offerte à son père croate.
Nikola Karabatic à Paris le 8 mars. (Jérôme Bonnet/Libération)
publié le 18 mai 2022 à 17h58

Il n’en a pas encore terminé avec sa carrière, malgré son âge canonique (38 ans), que déjà Nikola Karabatic figure tout là-haut, sur les cimaises du gotha du sport d’ici. Ses voisins d’étagères s’appellent Suzanne Lenglen et les Mousquetaires sur les courts ; Anquetil, Hinault et Longo à bicyclette ; Kopa, Platini, Zidane et Benzema sur des rectangles verts ; Douillet, Riner et Agbégnénou sur les tatamis ; Killy, Prost et Pérec sur des pistes ; Tabarly en mer et Parker sur terre. A l’oxygène raréfié de la haute altitude, ceux-là ont ajouté la persistance de l’exploit ; leur manière à eux de défier la pesanteur du temps qui passe. Plus de vingt ans que le natif de Nis (Serbie) qui a tout gagné, et plusieurs fois, supplicie les handballeurs adverses et on en sait peu sur lui. Il y a comme un mystère Karabatic, au PSG depuis 2015 et qui affronte ce jeudi soir Kiel en Ligue des champions«Je suis issu de l’immigration, venu d’un pays qui n’existe plus. La montée

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