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Le portrait

Olivier Klein, cas appart

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Issu d’un milieu modeste, le nouveau ministre délégué de la Ville et du Logement, 55 ans, est un ancien prof passé par le PC et le PS, maire dévoué de Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.
Olivier Klein à Paris, le 28 juillet. (Denis Allard/Libération)
publié le 2 septembre 2022 à 17h55

François Hollande n’a pas réussi à être un président normal : son ancien camarade socialiste Olivier Klein sera-t-il un ministre normal ? Le nouveau locataire de l’hôtel de Roquelaure, boulevard Saint-Germain, a en tout cas peu modifié ses habitudes de vie. S’il a fini par accepter le logement de fonction, à cause des embouteillages qui le mettaient en retard, il rentre quatre soirs par semaine chez lui, à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Clichy et Klein font un. Comme Olivier et Valérie, son épouse depuis 2001. Les Klein ont acheté un pavillon en 1999. Quand ils ont eu remboursé leur prêt, ils sont allés voir leur banquier et en ont contracté un nouveau, pour s’acheter une maison dans les Cévennes. En ministre normal, Olivier Klein précise qu’il n’a pas fini de la payer. Pour le détail, il renvoie à sa «HATVP», où figure la vieille Opel Corsa que le couple laisse sur un parking à Nîmes. Léa, née d’une FIV plusieurs années après Hugo, vit encore chez ses parents. Valérie est directrice de cabinet du maire de Gonesse, Olivier a enseigné pendant vingt ans la physique-chimie en collège. En 2011, il a lâché l’enseignement pour être maire à plein temps. Mais il reste prof dans l’âme. En visite sur le terrain, il préfère s’adresser aux enfants, qu’il bombarde de questions. Comme patron de l’Agence nationale pour l

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