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Le portrait

Paul Watson, boss à baleines

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Rencontre dans son pied-à-terre parisien avec le militant écolo, libéré de sa prison groenlandaise, mais toujours empêché de naviguer.
Paul Watson, à Paris, le 28 mars 2025. (Florence Brochoire/Libération)
publié le 27 avril 2025 à 15h30

C’est sa chevelure d’un blanc éclatant qui sort au loin. L’accueil est décontracté. Pieds nus, survêtement gris clair. L’image du pirate féroce se serait-elle envolée, faute de pouvoir naviguer ? Depuis sa libération en décembre de la prison groenlandaise, le défenseur des baleines ne peut quitter la France sous peine d’être arrêté. En cause : la notice rouge d’Interpol (suspendue jusqu’en juin) et le mandat d’arrêt émis par Tokyo, qui l’accuse d’entrave aux activités des navires baleiniers nippons. «C’est un peu la roulette russe, rappelle la présidente de Sea Shepherd France Lamya Essemlali. Il suffit que le Japon demande au pays où est Paul de l’arrêter. Ensuite, c’est à la discrétion de chaque go

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