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Le portrait

Philippe Caverivière, humour thérapie

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Le chroniqueur, marqué par les décès de sa sœur et de sa mère, partage son temps entre radio, télé et textes pour Nicolas Canteloup.
Philippe Caverivière, à Paris, le 12 mai. (Dorian Prost/Libération)
publié le 30 mai 2022 à 17h55

Il faut imaginer Philippe Caverivière heureux. Tournant et retournant, chaque jour, une clepsydre comme celle rythmant les épreuves de Fort Boyard d’où il revient à peine. Un goutte-à-goutte temporel martelant inlassablement sa journée : une chronique tous les matins à 7 h 56 sur RTL. Une autre le samedi soir sur France 2 dans On est en direct. Les textes à écrire pour C’est Canteloup sur TF1. Sept jours sur sept, l’humoriste joue avec les mots, un stakhanoviste de la blague. «Je suis le Deliveroo de la vanne !» dit-il.

Jeux d’eau

Philippe Caverivière, 51 ans, est un enfant du Club Med. Déconneur dans l’âme, il se rêve à 20 ans GO au Brésil, aux Antilles. Ce sera… Montélimar. Soit quatre mois de tournois de pétanque et une rencontre décisive en cette année 1993 : Nicolas Canteloup, alors chef des sports. Ils se retrouvent cinq ans plus tard, une fois que Philippe Caverivière s’est éclaté dans un tour du monde des clubs à organiser des jeux de piscine. «Son taux de déchet était important au début !» raconte en souriant l’imitateur. «Aujourd’hui, il n’y a quasi rien à jeter dans ses textes. C’est un surdoué qui doute beaucoup et se rassure en bossant comme un fou. La prochaine étape, c’est la scène.» Sous la houlette de Jean-Marc Dumontet, producteur murmurant à l’oreille d’Emmanuel Macron, ils officient de

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