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Le portrait

Rémi Féraud : pari, Paris

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Adoubé par Anne Hidalgo, le sénateur socialiste, méconnu du grand public, rêve de lui succéder à la tête de la capitale.
Rémi Féraud à Paris, le 14 février 2025. (Christophe Maout/Libération)
publié le 28 mars 2025 à 17h37

Avec ses petites lunettes et ses cheveux noirs coiffés sur le côté, Rémi Féraud a des allures de monsieur Tout-le-Monde. Le genre de personne, sérieuse, discrète, presque timide que l’on peut croiser à chaque coin de rue ou dans toute entreprise. Pourtant, nombre de ses proches nous affirment que le sénateur parisien est bien plus que ça. «Il gagne à être connu», répètent-ils tous à l’envi. Alors, on a essayé de creuser. Attablés à l’arrière du restaurant Derya, spécialisé en cuisine méditerranéenne, où l’homme de 53 ans a ses habitudes, on l’a lancé sur des sujets qu’il n’avait pas anticipés. L’humour par exemple. Nous : «On nous a beaucoup dit que vous étiez drôle.» Lui, les yeux paniqués, craignant sans doute qu’on lui demande de faire une blague : «Euh oui. Je suis pince-sans-rire disons… mais ça ne se fait pas sur commande.» Sur le sujet, nous apprendrons surtout que la troupe du Splendid et Elie Kakou le font rire. Sa jeunesse maintenant. Comment était-elle ? «Heureuse», répond-il sans en dire plus. Faisait-il des bêtises ? «Oui, comme tout le monde, j’imagine.» Ah peut-être enfin du croustillant… Alors, on lui demande qu’elle a été sa plus grosse sottise. «Euh, non je ne saurais même pas répondre à la question.» On apprendra aussi qu’il écoute Vincent Delerm.

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