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Libération
Le portrait

Sabrina Sebaihi, va y avoir du sport

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La députée écolo des Hauts-de-Seine s’insurge contre les défaillances des fédérations sportives et épingle Amélie Oudéa-Castéra, ministre à qui tout l’oppose.
Sabrina Sebaihi à l'Assemblée nationale, à Paris, le 24 janvier 2024. (Cha/Cha Gonzalez)
publié le 28 janvier 2024 à 15h19

Elle est au téléphone, s’excuse pour le retard, mais «l’actu est chargée». Après une réunion du bureau de l’Assemblée nationale, Sabrina Sebaihi doit se rendre à Nanterre, dans sa circonscription. Elle a juste le temps d’avaler une salade d’antipasti et de légumes grillés non loin du Palais-Bourbon. Tailleur noir passé sur une robe sombre, cheveux châtain détachés et fin collier doré autour du cou, la députée Les Ecologistes, âgée de 42 ans, arbore un large sourire, malgré la fatigue. Depuis quelques jours, ses journées sont plus mouvementées que d’ordinaire. Osons parler de «marathon».

Mardi 23 janvier 2024. La publication du rapport de la commission d’enquête parlementaire trans-partisane sur les défaillances dans le sport français fait l’effet d’une bombe. Sabrina Sebaihi en est la rapporteuse. «Tout a commencé par des messages d’alerte de parents», affirme-t-elle. Durant six mois, elle et ses collègues de tous bords politiques enchaînent les auditions. Et mettent vite en lumière les «défaillances systémiques» en matière d’éthique et de lutte contre les violences sexuelles et physiques. Des entretiens ponctués de moments «lunaires» : un éducateur

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