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Le portrait

Sofiane Zermani, charmant d’art

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Propulsé par le rap, passé par le théâtre, le désormais comédien assume son polyamour artistique.
Sofiane Zermani à Paris, le 14 avril 2025. (Boby/Libération)
publié le 28 avril 2025 à 16h10

L’histoire, rocambolesque, avait fait les gros titres. En 2010, un «homme-araignée» parvient à s’introduire dans le musée d’Art moderne de la ville de Paris et y dérobe cinq toiles de maître, pour un butin estimé entre 50 et 100 millions d’euros. Parfaite matière à cinéma. Il fallait bien toute la superbe d’un Sofiane Zermani pour incarner à l’écran un receleur survolté, margoulin retors mais attendrissant. Avec ce personnage, Sofiane Zermani reconnaît partager un débit de parole de mitraillette – pas étranger au succès de «Fianso» dans le rap – ainsi qu’une forme «d’hyperactivité» et d’«hypersensibilité».

Affable, disponible et souriant, le désormais comédien, qui compte une douzaine de longs-métrages à son actif et s’est aussi frotté au théâtre, ne semble pourtant pas complètement débarrassé, si ce n’est d’un syndrome de l’imposteur, de velléités de continuer à faire ses preuves. Surtout, ne pas se reposer sur ses lauriers. Il con

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